Review
Aluminum and vaccines: Current state of knowledgeAluminium et vaccins, ce que l’on sait aujourd’hui

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.09.012Get rights and content

Highlights

  • Most of the aluminum contained in the body (95%) has food for origin.

  • The amount of aluminum contained in a vaccine is insufficient to increase the aluminum level in the organism.

  • Direct toxicity and then indirect toxicity have been suggested as a potential explanation of human macrophagic myofasciitis.

  • This article demonstrates that to date no link can be established between the presence of aluminum in vaccines and human macrophagic myofasciitis.

Abstract

French people have never been so wary about vaccines. The use of aluminum salts in vaccine adjuvants to enhance effectiveness is one of the major reasons for this lack of confidence. The direct toxicity of aluminum is often put forward. Direct toxicity of aluminum has long been known  especially with occupational exposure–to be associated with characteristic clinical manifestations and increased blood aluminum level. Intoxication related to the excessive amount of an element in the body, whether be it lead poisoning following exposure to lead or mercury poisoning for instance, is always associated with metal increase in biological media. To date no link has been established between the direct toxicity of aluminum and vaccines. Aluminum levels in biological media of vaccinated subjects are not different from those of unvaccinated subjects. This is consistent with the very small amount of aluminum contained in one dose of vaccine. Indirect toxicity of aluminum was suggested to explain macrophagic myofasciitis in humans in 2011, a disease that could be mediated by an autoimmune/autoinflammatory mechanism. This hypothesis has recently been refuted in a large pharmaco-epidemiological study proving that aluminum-containing adjuvants of vaccines are not responsible for this autoimmune/autoinflammatory syndrome.

Résumé

Jamais les Français n’ont montré une telle méfiance vis-à-vis des vaccins. L’usage dans les adjuvants vaccinaux de sels d’aluminium destinés à renforcer leur efficacité, est une des raisons majeures de cette défiance. La toxicité directe de l’aluminium est souvent mise en avant. Pourtant, celle-ci est connue de longue date, notamment chez des sujets exposés professionnellement, tant par ses manifestations cliniques caractéristiques que par l’augmentation de l’aluminémie. Toute intoxication en rapport avec la surcharge dans l’organisme d’un élément, qu’il s’agisse du saturnisme suite à l’exposition au plomb ou de l’hydrargyrisme dû au mercure par exemple, est toujours accompagnée d’une augmentation de la concentration du métal dans les milieux biologiques. Pour ce qui est de la toxicité directe de l’aluminium, à ce jour aucun lien n’a pu être établi avec les vaccins. En effet, les concentrations en aluminium dans les milieux biologiques des sujets vaccinés ne sont pas différentes de celles de sujets non vaccinés. Ceci est cohérent avec la très faible quantité d’aluminium contenue dans une dose de vaccin. En 2011, une toxicité indirecte de l’aluminium a été suggérée pour expliquer la myofasciite à macrophages chez l’homme, maladie qui pourrait être médiée par un mécanisme auto-immun/auto-inflammatoire. Cette hypothèse a été réfutée récemment à la lumière d’une vaste étude pharmaco-épidémiologique prouvant que les adjuvants des vaccins contenant de l’aluminium ne sont pas à l’origine de ce syndrome auto-immun/auto-inflammatoire.

Keywords

Vaccines
Adjuvants
Aluminum
Direct toxicity
Indirect toxicity

Mots clés

Vaccins
Adjuvants
Aluminium
Toxicité directe
Toxicité indirecte

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