Biofeedback for anismus in 15 sexually abused women

Abstract.

This work aimed to see whether (1) biofeedback is useful and (2) whether it needs to be combined with psychotherapy in sexually abused patients with anismus. Fifteen women aged 41.2±4.1 years who had experienced sexual abuse in childhood (9 cases) or adulthood (6 cases) and complained of symptoms of irritable bowel disease were studied. Anismus was recorded during anorectal manometry in all cases. Patients were free to choose biofeedback and/or group psychotherapy and/or individual psychotherapy. When necessary, psychoactive drugs were prescribed after a psychiatric evaluation. Initially all the patients chose biofeedback and none accepted psychotherapy. Eight patients accepted psychotherapy after several weeks of biofeedback. Thirteen patients completed the study: 5 treated by biofeedback alone, 5 with biofeedback and group therapy, and 3 with biofeedback and individual psychotherapy. Eight women recovered completely from their symptoms, only two of whom had had biofeedback without psychotherapy. Conclusion: Biofeedback alone was not always sufficient to cure abused patients, but was chosen initially by all the patients. It could initially be a middle path between somatic treatment and psychotherapy, at a time when patients are not yet ready to undertake the latter.

Résumé.

Ce travail avait pour but de savoir si, chez les patients victimes d'abus sexuel, le biofeedback est utile et s'il doit être associéà une psychothérapie. Quinze femmes âgées de 41,2±4,1 ans, victimes d'abus sexuel dans l'enfance (9 cas) ou à l'âge adulte (6 cas), se plaignant de troubles fonctionnels intestinaux ont été inclues. La manométrie anorectale a montré un anisme dans tous les cas. Les patientes étaient libres de choisir le biofeedback, et/ou une psychothérapie de groupe et/ou une psychothérapie individuelle. Quand cela était nécessaire, un traitement antidépresseur était associé après évaluation psychique. Initialement, toutes les malades choisirent le biofeedback et aucune n'accepta la psychothérapie. Huit patients entreprirent une psychothérapie après plusieurs semaines de biofeedback. Treize patientes achevèrent l'étude: cinq avaient été traitées par biofeedback seul, cinq associèrent biofeedback et psychothérapie de groupe, trois biofeedback et psychothérapie individuelle. Huit femmes guérirent complètement de leurs troubles fonctionnels intestinaux, mais seulement deux d'entre elles avaient été traitées par biofeedback sans psychothérapie. Conclusion: Le biofeedback seul n'a pas toujours été suffisant pour guérir nos patientes abusées mais a été cependant choisi initialement par toutes les malades. Il pourrait constituer initialement une réponse aux plaintes des patientes à un moment où elles ne sont encore prêtes à entreprendre une psychothérapie.